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L'INGRAT, le blog aimable
16 février 2008

Salo ou les cents vingt journées de Sodome film de Pier Paolo Pasolini

22217231_p                                         La première fois que j'ai vu les cents vingts journées, ce film m'a fait un tel effet, que les trois jours suivant je n'ai parlé à personne. Le dernier film de Pasolini, ode au génie sadien et au nihilisme, semble prophétiser la fin de son créateur. Après ce film, on retrouvera le corps de Pasolini, torturé dans une casse de voiture. Les Cents vingt journées marquent l'entrée du cinéma dans la vraie vie. Au bout du n'importe quoi, du n'importe comment, et du n'importe ou, il ne reste que cela, la figure affreuse des quatre dépravés du marquis de Sade, jouissant sur le destin de l'instinct de mort dans un râle absurde. Jouir jusqu'à crever, la lenteur implacable du film, où la voix d'Hitler sert de musique et où la merde sert de nourriture au banquet des noces sodomites, semble accompagner la dissertation détestable de la philosophie de la nuit. Salo éclaire le charnier dans lequel l'humanité se vautre depuis sa naissance, et tout à coup, surgissant de la voix d'une vieille maquerelle, la figure de l'affreuse mère nature nous rappelle à notre véritable racine abyssale, l'Autre n'existe pas.

Combien de liberté il faut pour oser dire cela, et au bout du grand n'importe quoi, combien cette inversion des valeurs et cette ironie du désespoir rachète notre néant.

Dr.Faustroll      

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Commentaires
R
merci pour cet appel à la reflexion <br /> et regrets pour le pseudo du précedent commentaire<br /> <br /> ///////.....///////<br /> l'autre n'existe pas car nous n'existons non plus;cette vie, de toujours, n'est qu'une expression de souffrance dont nous essayons de nous soustraire par une recherche de reconnaissance avec la vue infériorisante de l'autre.Chose due peut etre à la non perception de l'eternelle transformation de la chose matérielle.Peur des abysses ou peur de la mort, ce compagnon réfractaire insoudoyable n'est elle pas le reflet du guerrier acculé avancant de desespoir vers l'abime qu'est la destinée de toute chose en devenir,en vue de participer à la symphonie juste et parfaite de l'immatérialité<br /> de l'existence....
G
sade ou la grandeur de l'humanité une reflexion subtile sur la nature du désir et de ses perspectives.<br /> L'homme ce grand jouisseur ne vit que pour son kiki. Profane ou spirituelle la vie, cette merdouille spiro-philosophique n'est qu'une noce au cours de laquelle le plus fort baise le plus petit et de cette relation incestueuse nait les prétendues grandes idées de l'humme-ane item.<br /> Démon-crapulisme et soudoiement l'ingrat,ce journal d'une grande finesse se doit d'etre au firmament de la réfexion contemporaine car sodome est de retour et plus que jamais son analyse se doit de refleter la cacouille d'ou germe le génie<br /> de l'homme.<br /> foirfouille de baises et jaillissement de la quintescence......
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