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L'INGRAT, le blog aimable
23 février 2008

Une jeune fille et la mort au musé des Augustin à Toulouse

22479862_pMarguerite de conflans avec une capuche...Elle ressemble à une sévillane...

Ce n'est pas la Margurite à la capuche mais une autre, plus intime, qui porte un livre étrange, écarlate, entre ses mains. Ce tableau se trouve près d’un Lautrec, une femme dessinée d’un trait blanc, qui semble mourir lorsqu’elle frise sa chevelure. La demoiselle de Manet tient un livre fait de chair entre ses mains, immobile, l’art consommé du visage est digne de Vélasquez, il semble offrir un repos méditatif à la consommation morbide du tableau. Un étrange spectre vert pénètre la tendre clarté de l’observation qu’il lui porte, Manet est un miroir qui signe son absence dans le trait. Pourtant, la réalité s’arrête ici, car la figure de la demoiselle de Conflans meurt dans l’angle,  et lorsque vous vous approchez de sa chair mystérieuse, l’autre monde jaillit sans aucune occurrence ni respect pour l’histoire de l’art.

Elle est seule avec une confiance qui vous arrache à ce monde, son reflet s’absout et on ne sait plus très bien si nous sommes encore vivant ou mort. Ce qui est sûr, c’est que le reflet délétère, la fantasmagorie continue encore après…

Tout au long de votre vie d’écume.

Quel sexe mystérieux a-t-elle entrouvert entre ses mains ?    

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